Note [2]
Charles Le Noble était mal renseigné : le Collège royal de France (v. note Patin 15/153) était indépendant de l’Université de Paris, même si beaucoup de ses professeurs (ou lecteurs) en étaient issus. Jean ii Riolan était leur doyen d’âge, mais en mars 1655, il cédait sa chaire d’anatomie, botanique et pharmacie, en survivance à Guy Patin.
Le latin de Le Noble est absolument exécrable, c’est même un des plus rébarbatifs que j’ai lus sur la tempête du chyle. Étant donné pourtant la place qu’il occupe dans le dessein de notre édition, et la brillante et originale intuition de la physiologie moderne qui y est exposée (v. infra notes [9], [17] et [18]), je me suis résolu à en donner une version simplifiée : surtout pour son introduction louangeuse (car le style s’améliore ensuite), il s’agit moins d’une traduction que d’une interprétation, en faisant tout mon possible pour qu’elle soit lisible et fidèle à la brillante pensée de Le Noble.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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