Note [22]
Une note marginale renvoie aux pages 8 et 29 du Iudicium novum de Venis lacteis, sive de Unione, vel Synanatomsi Venæ portæ cum Cava ; et Examen libri Thomæ Bartholini… de lacteis thoracicis in homine brutisque nuperrimè observatis, Opuscula nova anatomica de Jean ii Riolan. {a}
Si potores egregij parem potus quantitatem reddunt per vrinas, liquor secum abripiet chylum, et fraudabitur hepar, simúlque Cor Chylo, si transeat potus quotidie per istas venas lacteas, et istud receptaculum constitutum à lacteis et musteis Anatomicis.[Puisque les grands buveurs rendent dans leurs urines un volume égal à celui qu’ils ont ingurgité, ce liquide emporterait le chyle avec lui, et en priverait le foie et le cœur, si la boisson transitait tous les jours par ces veines lactées et par ce réservoir dont des anatomistes lactés et débutants {b} ont établi l’existence]. {c}
- V. supra note [19].
- Ou pour mieux traduire l’ironie de Riolan : « qui tètent encore le sein de leur mère ». Hyginus Thalassius lui a reproché cette expression à la fin du présent chapitre : v. infra note [49].
- En supposant qu’existe une communication directe entre le réservoir du chyle et les reins, comme l’a prétendu Jean Pecquet aux pages 85‑86 de sa Dissertatio anatomica, chapitre xii.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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