Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties

Note [25]

La seconde citation est d’Hyginus Thalassius, dans le chapitre iii de sa Brevis Destructio, page 203.

La discussion porte à nouveau (v. supra note [2]) sur la ligature de la veine porte que William Harvey a proposée dans son second essai sur la circulation du sang (Rotterdam, 1649), expérience qu’il n’a pas détaillée et qui est donc difficile à suivre : quand on lie la racine du mésentère (et tous ses vaisseaux), puis la veine porte à son entrée dans le foie, cette veine est vide de sang ; elle s’en remplit quand on libère le mésentère ; Harvey jugeait légitimement que la circulation le faisait venir du tronc cœliaque et de l’artère mésentérique supérieure ; mais à tort, Riolan croyait cela impossible (v. note [3] de sa première Responsio, 6e partie) parce qu’il fallait supposer l’existence d’anastomoses invisibles (capillaires) entre les artères et les veines du mésentère ; pour lui, ce sang ne pouvait venir que des branches de la veine porte, compartiment qu’il estimait exclu de la circulation générale.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties, note 25.

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(Consulté le 08/12/2025)

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