Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties

Note [27]

L’Ars de Statica Medicina [Médecine statique] de Sanctorius {a} est composée de sept sections d’aphorismes, principalement fondés sur sa conviction que la transpiration insensible {b} est la clé de la santé. Je ne suis pas certain d’avoir trouvé à quel ou auxquels aphorismes renvoyait Jean ii Riolan, mais j’en ai trouvé deux sur le chyle dans la section iii, page 42 ro : {c}

En bien plus qu’un mot, Jean ii Riolan renversait l’argument d’Hyginus Thalassius, en essayant de lui prouver que la disproportion entre les veines mésaraïques et les « pores » hépatiques (branches de la veine porte qui pénètrent dans le foie) devient bien plus criante encore quand on compare, en période de digestion, le débit thoracique du chyle aux débits sanguins hépatique et cardiaque ; et ce sans avoir tout à fait tort, selon la physiologie moderne qui a tout à fait abandonné la notion de transformation du chyle en sang par le cœur.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties, note 27.

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(Consulté le 08/12/2025)

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