Note [3]
Tout ce qu’on sait de Pereycus (Peiraikos ou Piræïcus), autre peintre grec antique, vient de Pline l’Ancien : {a}
Namque subtexi par est minoris picturæ celebres in penicillio, e quibus fuit Pyræïcus : arte paucis postferendus : proposito, nescio an destruxerit se : quoniam humilia quidem sequutus, humilitatis tamen summam adeptus est gloriam. Tonstrinas, sutrinasque pinxit, et asellos, et obsonia, ac similia.« C’est ici le lieu d’ajouter ceux qui se sont rendus célèbres dans le pinceau par les ouvrages d’un genre moins élevé. De ce nombre fut Piræïcus, inférieur à peu de peintres pour l’habileté. Je ne sais s’il s’est fait tort par le choix de ses sujets : toujours est-il que, se bornant à des sujets bas, il a cependant, dans cette bassesse, obtenu la plus grande gloire. On a de lui des boutiques de barbier et de cordonnier, des ânes, des provisions de cuisine, et autres choses semblables. » {b}
- V. note Patin 5/64.
- Histoire naturelle, livre xxxi, chapitre xxxvii, Littré Pli, volume 2, pages 480‑481.
La suite fait comprendre que Jean ii Riolan se comparait flatteusement à Nicias, mais visait Jean Pecquet en citant Pereycus.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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