Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
1re de 6 parties
Note [34]
En langue soutenue, une chrestomathie est un recueil de morceaux choisis dans certains auteurs classiques, soit ce qu’on appelle plus communément une anthologie.
Isaac Casaubon {a} a donné une édition grecque et latine des dix livres de Diogène Laërce {b} de Vitis, dogm. et apophth. clarorum philosophorum [sur les Vies, dogmes et apophtegmes des plus brillants philosophes], qu’il a enrichie d’annotations (Paris, Henri Estienne, 1593, in‑8o, pour la deuxième de nombreuses parutions). J’ignore pourtant où il leur a donné le nom de chrestomathies. {c}
Dans Kühn, la fioriture de Galien (chapitre i du commentaire cité) correspond au volume 15, page 110 (traduit du grec) :
Singulis hujusce contextus versibus Dioscorides signum præfixit quod obeliscum vocant, quo signo et Aristarchus notabat versus quos apud poetam suspectos habebat.[Dioscoride {d} a placé un signe qu’on appelle un obèle {e} devant chaque vers de ce texte : c’est le même qu’Aristarque {f} employait pour marquer les vers qu’il trouvait suspects chez un poète].
- V. note Patin 7/36.
- V. note Patin 3/147.
- Ce mot a servi de sous-titre aux trois livres de l’Apologia pro Galeno posthume de Caspar Hofmann (Lyon, 1668, v. note Patin 1/929).
- V. note [4], Historia anatomica de Thomas Bartholin, chapitre xviii
- Du grec οβελισκος, « petite broche » : « Marque dont les critiques anciens et, en particulier, les critiques alexandrins, notaient les vers d’Homère qui leur semblaient être supposés et ne pas appartenir au poète » (Littré DLF) ; les exégètes bibliques ont aussi recouru à ce procédé qui emploie, en quelque sorte, l’obélisque pour l’astérisque.
- V. note [2], préface des Responsiones duæ.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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