Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre iii
Note [4]
L’absence de clavicule chez le chien (v. note [8], Experimenta nova anatomica, chapitre ii) rend Jean Pecquet difficile à suivre. Sa première dissection lui avait fait découvrir les méats du chyle qui, chez cet animal, se situent de part et d’autre du cou, au confluent des veines jugulaire interne et axillaire, s’unissant pour former un court tronc veineux brachiocéphalique. À cœur battant, il a d’abord lié le tronc droit (entre les repères B et A de la première figure), ce qui a provoqué l’affaissement de sa partie distale (jusqu’à son abouchement dans la veine cave supérieure) et la turgescence de son amont : veine axillaire et jugulaire, et surtout chylifères thoraciques. Celui qu’il avait repéré juste au-dessus du diaphragme se mit ainsi à enfler. Pecquet a ensuite procédé de la même manière du côté gauche.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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