Note [4]
La physiologie moderne a pleinement établi la réalité du péristaltisme des lactifères que ni Jean Pecquet ni Thomas Bartholin n’avaient alors conçu. Il s’agit plus généralement du péristaltisme des vaisseaux lymphatiques, dont Bartholin n’avait pas non plus fait état dans le chapitre vi, Humor contentus in Vasis Lymphaticis contentus, et ejus motus [Humeur contenue dans les vaisseaux lymphatiques et son mouvement], de ses Vasa lymphatica (Copenhague, 1653, v. note [25], Nova Dissertatio de Jean Pecquet, expérience i).
C’est à peine croyable, mais il s’agit, me semble-t-il, après les deux chyles et l’absence de véritable sanguification cardiaque, d’une autre remarquable trouvaille de Charles Le Noble. En dépit de son exécrable latin (v. note [2], première partie de sa lettre à Jean ii Riolan), sa lettre est un émerveillement pour qui a le courage de la lire entièrement.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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