Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
2e de 6 parties

Note [44]

« Le mieux à faire est de suivre les traces de nos prédécesseurs s’ils ont marché droit, car ceux qui ont connu ces choses avant nous ne sont pas nos maîtres, mais nos guides » ; adaptation de Sénèque le Jeune, Lettres à Lucilius, livre iv, fin de l’épître xxxiii :

Quid ergo ? non ibo per priorum uestigia ? ego uero utar uia uetere, sed si propiorem planioremque inuenero, hanc muniam. Qui ante nos ista mouerunt non domini nostri sed duces sunt. Patet omnibus ueritas ; nondum est occupata ; multum ex illa etiam futuris relictum est.

[Quoi ! l’on ne doit pas marcher sur les traces de nos prédécesseurs ! Sans doute prendrai-je l’ancienne route, mais pour la quitter si j’en trouve une plus courte et plus commode. Nos devanciers sont nos guides, et non pas nos maîtres. Tout le monde peut prétendre à la vérité, nul ne se l’est encore appropriée, et les siècles à venir auront aussi une grande part dans cet héritage].


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
2e de 6 parties, note 44.

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(Consulté le 08/12/2025)

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