Note [49]
Ce raisonnement fondé sur le chaud et le froid (v. supra note [23]) était entièrement contraire à la circulation harvéenne qui permettait d’ores et déjà aux esprits les plus hardis de s’affranchir entièrement de ces vieilles lunes. Il est consternant de voir Thomas Bartholin y recourir pour rejeter l’excellente objection de William Harvey : pourquoi la circulation mésentérique brasse-t-elle tant de sang s’il ne joue aucun rôle dans le transport des aliments vers le foie ? La même remarque vaut en effet pour la circulation fœtale.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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