Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xx

Note [7]

Sénèque le Jeune, Lettres à Lucilius, xxxiii, contre les séduisantes maximes qu’on prête aux philosophes, mais qui défigurent la profondeur de leurs réflexions : {a}

« Nous n’avons pas de ces appâts {b} et ne trompons pas l’acheteur qui, en entrant dans le magasin, ne trouvera rien de plus que ce qu’on a mis à l’étalage. »


  1. Thomas Bartholin, quant à lui, visait, me semble-t-il, les conteurs de sornettes médicales, mais ne lui est-il pas arrivé d’en débiter aussi quelques-unes ?

  2. Juste Lipse et d’autres savants philologues ont préféré remplacer odorifera [ce qui est agréablement parfumé] par ocliferia [ce qui saute aux yeux] : « appâts » me semble résoudre le dilemme.

Ainsi s’achève l’Historia anatomica de Bartholin, dont il convient, à mon avis, de retenir trois points majeurs :


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xx, note 7.

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(Consulté le 09/12/2025)

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