Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Épître dédicatoire
Note [8]
Les mots que Jean Pecquet emploie, languidi et aquæ motum, renvoient à l’Évangile de Jean (5:3) sur la piscine miraculeuse de Béthesda, à Jérusalem, qu’un ange faisait périodiquement bouillonner pour annoncer la guérison aux pèlerins qui s’y plongeraient alors (v. note Patin 8/795) :
In his jacebat multitudo magna languentium, cæcorum, claudorum, aridorum, exspectantium aquæ motum.[Sous ces portiques étaient couchés un grand nombre de moribonds, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques. Ils attendaient le bouillonnement de l’eau].
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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