Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
2e de cinq parties
Note [8]
En se fondant sur une critique tortueuse et laborieuse des arguments de Charles Le Noble et de Galien, fondée sur la diversité, à la fois limitée et illimitée, des fonctions assurées par les organes, le Clypeus estimait avoir solidement démontré que la sanguification est assurée par le cœur et non par le foie. Tout cela atteste d’un esprit obnubilé et aveuglé par une théorie nouvelle, mais évidemment fausse, tel que devait assurément être celui de Jean Pecquet, dont Thomas Bartholin avait magnifié la conviction avec ses Funérailles du foie.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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