Note [9]
La mauvaise foi de Jean ii Riolan laisse rêveur, car il est très clairement convenu, à la fin de sa Préface (v. sa note [24]), de la réalité des « canaux pecquétiens », dont le chirurgien Louis Gayan lui avait fait la démonstration. Néanmoins, y attendre la présence de sang après la mort, prouve tristement qu’il n’avait pas compris leur anatomie, car des valvules interdisent le reflux du sang subclavier dans le canal thoracique. Thomas Bartholin n’était qu’en train de découvrir que les lactifères véhiculent de la lymphe quand ils ne contiennent pas de chyle (Vasa lymphatica de 1653, v. note [25], Nova Dissertatio, expérience i).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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