Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xi, note 18.
Note [18]

En physiologie digestive moderne, l’absorption de l’eau qui compose les boissons n’emprunte pas la voie du chyle.

  • Les malades ont de tout temps recouru aux eaux minérales dont les principales vertus étaient diurétiques et laxatives, mais sans le suffrage unanime des médecins : « Elles font bien plus de cocus qu’elles ne guérissent de malades, elles sont plus célèbres que salubres » (Guy Patin, lettre du 30 juin 1665).

  • Le figuier d’Inde (que Jean Pecquet appelait opopuncia au lieu d’opuncia) est l’ancien nom du figuier de Barbarie (Thomas Corneille) :

    « Il y a dans la plupart des îles Antilles de l’Amérique un gros arbre, que les Européens ont aussi nommé figuier d’Inde, à cause qu’il porte un petit fruit sans noyau, qui a la figure et le goût à peu près des figues de France. Ces sortes de figues sont rouges, mêlées de vert et épineuses. L’urine qu’on rend après qu’on en a mangé, est rouge comme l’écarlate. »

  • « On emploie en médecine les racines et les baies de l’asperge. Ses racines sont très apéritives [vnote Patin 4/436], diurétiques ; mais à la longue elles deviennent dégoûtantes dans les bouillons et dans les tisanes, à cause de leur odeur et de leur goût, outre que l’urine en devient presque toujours puante. Ses baies sont très adoucissantes et provoquent doucement les urines » (Trévoux).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xi, note 18.

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(Consulté le 10/12/2025)

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