Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xi, note 6.
Note [6]

Pour le mouvement du chyle, comme il a longuement fait pour celui des autres liquides dans les quatre précédents chapitres, et avec la même difficulté à trouver les mots pour se faire aisément comprendre, Jean Pecquet s’échinait à établir une subtile distinction physique entre attirer et aspirer en créant un vide (c’est-à-dire sucer avec la bouche ou humer avec les poumons). Cela n’est intelligible que si l’attraction, que veut démanteler Pecquet, suppose l’intervention d’une force invisible, comme celle de l’aimant, pour introduire en physiologie le vide nouvellement affirmé par Blaise Pascal.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xi, note 6.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0031&cln=6

(Consulté le 09/12/2025)

Licence Creative Commons