Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xii, note 5.
Note [5]

Le « détour de la cœliaque » (cœliacæ diverticulum) qui figure ici ne correspond à aucun vaisseau sanguin que j’aie su identifier. L’étymologie grecque (koïliakos, « propre à l’intestin »), l’anatomie fonctionnelle du foie et le contexte m’on convaincu de traduire ce terme obscur par « la veine porte ».

Jean Pecquet me semble avoir recouru à cette curieuse dénomination pour marquer l’importance très secondaire qu’il accordait désormais à la circulation porte, après sa découverte des voies du chyle. Il entreprenait d’expliquer la sélectivité de la filtration du sang par les organes.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xii, note 5.

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(Consulté le 11/12/2025)

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