| Note [47] | |
Cette description ne devient vaguement intelligible que si on y traduit rheumaticis par « rhumatiques », {a} si on se souvient que le chyle appartenait à la catégorie humorale de la pituite, et si on appelle au secours la Pathologie de Jean Fernel, {b} chapitre x, Les Maladies des poumons, leurs causes et leurs signes, livre cinquième, pages 368‑369 : « Et quand après plusieurs défluxions réitérées, il est resté de chacune quelque chose de cette pituite grossière et plâtreuse, il se fait enfin un vrai asthme de la grande abondance qui s’en amasse dans les trous et cavernes des poumons. […] Le mal venant à s’augmenter, l’humeur visqueuse se coagule en grêle, {c} et finalement en vrais calculs, {d} dont nous avons quelquefois remarqué, par la dissection, que les poumons étaient tout pleins : les uns fort durs et solides, les autres de la consistance d’un vieux fromage, et d’autres qui ne faisaient que commencer à durcir, tenant encore de la pituite plâtreuse ; et chacun d’eux était enveloppé de sa propre pellicule. » {e} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre iv, note 47. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=47 (Consulté le 08/12/2025) |