Texte : Anagramma (1654), note 5.
Note [5]

Ce passage exploite le double sens latin du mot musculus, « souriceau » et « muscle », avec deux références :

  • au célèbre vers 139 de L’Art poétique d’Horace, Parturient montes, nascetur ridiculus mus [La montagne va accoucher, il en naîtra une ridicule souris] ;

  • Jean ii Riolan a le premier décrit le muscle ciliaire auquel est encore attaché son nom, qui est un faisceau de l’orbiculaire des paupières, utile à leur occlusion complète et serrée, et à la rétraction des cils qui l’accompagne. Il n’a pas manqué de le recenser dans la liste de ses découvertes qui figure en tête de son Anthropographia de 1626 (v. note [28], Responsio ad Pecquetianos, 6e partie), avec renvoi à son chapitre ix, Musculi palpebræ [Muscles de la paupière], livre v, page 473.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Anagramma (1654), note 5.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0056&cln=5

(Consulté le 08/12/2025)

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