| Note [6] |
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Cette interprétation bienveillante de la querelle qui opposait Jean ii Riolan à Jean Pecquet et à ses partisans est fort surprenante. C’est pourtant, me semble-t-il, celle de Jacques Mentel qui savait parfaitement ce dont il parlait car il en était le témoin direct sur les bancs de la Faculté parisienne. Riolan admirait sans réserve la découverte anatomique de Pecquet, mais rejetait catégoriquement son interprétation physiologique, quant à la sanguification cardiaque. La même ambiguïté bienveillante se lit dans la correspondance de Guy Patin, le plus dévoué disciple de Riolan et son successeur au Collège de France (par survivance en mars 1655) : il a souvent évoqué le débat sur le chyle, mais aucune de ses lettres (dont 39 échangées avec Thomas Bartholin) ne médit ouvertement de Pecquet et des pecquétiens. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Anagramma (1654), note 6.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0056&cln=6 (Consulté le 10/12/2025) |