| Note [8] | |
Traité moral de Plutarque intitulé La Cause du froid : « En Perse, la prière la plus pressante, et qui n’essuyait jamais de refus, c’était de prendre du feu et d’entrer dans une rivière en menaçant, si on était refusé, de précipiter le feu dans l’eau. Celui qui avait employé cette prière obtenait ce qu’il avait demandé, mais ensuite il était puni, pour avoir usé d’une menace également contraire aux lois et à la nature. Cette expression familière, dont on se sert envers ceux qui tentent des choses impossibles, “ Il veut mêler le feu et l’eau ”, {a} ne prouve-t-elle pas que l’eau est ennemie du feu, qu’elle le combat et le punit, pour ainsi dire, en l’éteignant, tandis que l’air au contraire, après l’extinction du feu, en recueille la substance ? » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Anagramma (1654), note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0056&cln=8 (Consulté le 10/12/2025) |