| Note [20] | |
William Harvey invitait clairement Robert Morison à montrer sa lettre à Jean Pecquet et à son collaborateur, le chirurgien Louis Gayan. Elle a sans nul doute circulé car un très large extrait en est imprimé pages 61‑65 de la Epistolarum medicinalium Decas [Décade de lettres médicales] (Francfort, 1656) {a} de Johann Daniel Horst, {b} sans claire indication de sa provenance. {c}
En somme, Harvey ne niait pas la voie thoracique nouvelle du chyle, mais l’estimait d’importance très secondaire et incertaine. Sur des arguments théoriques, il tenait le chyle blanc pour du lait et rejetait catégoriquement (comme Jean ii Riolan) l’idée d’une sanguification cardiaque, jugée contraire aux fondements de la médecine et aux enseignements fournis par ses travaux sur le développement embryonnaire. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Trois lettres de William Harvey sur les Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1652-1655), note 20. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1010&cln=20 (Consulté le 08/12/2025) |