| Note [10] | |
V. note Patin 62/219 pour les lochies ou vidanges utérines qui, lors de leur évolution normale, prennent en effet un aspect blanc, laiteux et puriforme (Murat, in Panckoucke, 1818, volume 28, pages 520‑521) : « Au bout de vingt-quatre heures, les lochies séreuses sont ordinairement remplacées par un écoulement blanchâtre, d’une certaine consistance, à peu près inodore dans certains cas, et qui acquiert au contraire dans d’autres une odeur particulière plus ou moins prononcée, odeur qu’un accoucheur exercé reconnaît aisément. Cet écoulement, qui a une apparence puriforme, se maintient le plus souvent pendant trente-six ou quarante-huit heures, c’est-à-dire jusqu’à la formation de la fièvre de lait. On observe en effet que les lochies diminuent en quantité dès que ce mouvement organique commence, et qu’elles se suppriment ordinairement lorsqu’il est parvenu à son plus haut degré d’intensité, mais pour vingt-quatre heures seulement. La suppression des lochies qui a lieu pendant cette crise en est une suite si naturelle qu’on ne doit pas s’en mettre en peine ; elles se rétablissent d’elles-mêmes quand les sueurs deviennent moins abondantes et évacuent les matériaux qui devaient se porter au sein pour y former le lait : {a} aussi a-t-on occasion de remarquer que les femmes qui n’allaitent pas ont un écoulement abondant et prolongé, tandis qu’il paraît à peine ou dure au moins très peu de temps chez celles qui satisfont à ce vœu de la nature, aussi nécessaire qu’agréable à remplir. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettre de Thomas Bartholin à Johann Daniel Horst critiquant l’opinion de William Harvey sur le chyle (1655), note 10. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=10 (Consulté le 07/12/2025) |