| Note [12] | |
Chapitre 6 du livre cité, Littré Hip, volume 8, pages 593‑595 : « L’enfant, dans le ventre maternel, ayant les lèvres continuellement rapprochées, suce la matrice et tire l’aliment et l’air dans le dedans du cœur, car cet air est très chaud chez l’enfant, autant du moins que respire la mère ; or, le chaud donne le mouvement à l’air et au corps, ainsi qu’à tout le reste. Si l’on demande comment l’on s’est convaincu que l’enfant dans la matrice suce et attire, on répondra ceci : l’enfant naît ayant des matières excrémentielles dans l’intestin, et il les rend aussitôt qu’il vient au monde, les hommes comme les animaux ; or, il n’aurait pas de matières excrémentielles s’il n’avait sucé dans la matrice et, à la naissance, il ne saurait prendre tout d’abord le mamelon si, dans l’utérus, il n’avait usé de la succion. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettre de Thomas Bartholin à Johann Daniel Horst critiquant l’opinion de William Harvey sur le chyle (1655), note 12. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=12 (Consulté le 08/12/2025) |