| Note [27] | |
J’ai traduit in tumorem aquosum universum Corpus elevat [le corps entier s’enflera d’un œdème aqueux] par « surviendra une anasarque » (autrement nommée leucophlegmasie, v. note Patin 19/307), qui est la forme extrême et généralisée de l’hydropisie. Elle est principalement liée à une défaillance du foie, du cœur ou des reins, et bien distincte du lymphœdème proprement dit (par obstacle au drainage lymphatique d’une région corporelle), qui n’est jamais généralisé. Toutes les parties du corps engendrent de la lymphe ; le foie n’est que la plus volumineuse, mais Thomas Bartholin a confusément entremêlé ce que sont aujourd’hui devenus les œdèmes aqueux et lymphatiques dans le chapitre vii (pages 49‑50) de ses Vasa lymphatica (v. supra note [19]) : Quantum mente assequor, obstructis venis Lymphaticis, quando liquor tenuis à partibus non separatur, oritur Anasarca vel Leucophlegmatia, vel quando impedito per has transitu, ad venas ire cogitur, Ascitidem excitant, vel quando ob tenuitatem tunicæ à copia vel liquoris acrimonia vel incumbentibus gravioribus rumpuntur corrumpunturque in cavitates vicinas seu abdomen seu thoracem effluit aqua, maximi morbi causa. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettre de Thomas Bartholin à Johann Daniel Horst critiquant l’opinion de William Harvey sur le chyle (1655), note 27. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=27 (Consulté le 07/12/2025) |