Texte : Lettre de Thomas Bartholin
à Johann Daniel Horst critiquant
l’opinion de William Harvey
sur le chyle (1655), note 47.
Note [47]

Proche de kopros, « fiente », et de koprias, « bouffon », le mot grec kopria signifie « tas de fumier », mais le sens de Coprianis m’a échappé.

Vnote Patin 3/1154, pour la civette (chat musqué), dont les glandes anales fournissent une base de parfum.

Aurum ex stercore colligendum [Chercher de l’or dans la merde] est un adage antique qu’Érasme a commenté : {a}

Virgilius, dum Ennium legeret, a quoddam quid faceret, inquisitus respondit : Aurum in stercore quæro.

[À celui qui lui demandait ce qu’il faisait en lisant Ennius, {b} Virgile répondit : « Je cherche de l’or dans la merde. »]


  1. Édition de Paul Manuce, 1603, page 1404.

  2. V. notule {b}, note [24], lettre de Samuel Sorbière à Jean Pecquet.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Lettre de Thomas Bartholin
à Johann Daniel Horst critiquant
l’opinion de William Harvey
sur le chyle (1655), note 47.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=47

(Consulté le 08/12/2025)

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