| Note [5] | |
L’« Auteur » (Auctor) est Hippocrate, Des Maladies, § 36 du livre indiqué (Littré Hip, volume 7, pages 551‑553) : « Quand on a mangé ou bu quelque chose d’amer, ou, en général, quelque chose de bilieux et de léger, et que la bile devient plus abondante au foie, aussitôt on souffre dans le foie, que les enfants nomment cœur (cardia). {a} Nous sommes témoins de ce fait, et il nous est manifeste que cela provient de l’aliment ou de la boisson. En effet, d’une part, le corps attire à soi, hors des aliments, toute l’humeur susdite ; d’autre part, le réservoir qui est au foie attire à soi ce qui est bilieux. » {b} Tel qu’il est exposé, l’argument qui suit l’affirmation d’Hippocrate, probablement tiré de vivisections canines, est inintelligible car, en réalité : 1. il ne monte jamais de chyle laiteux dans le foie ; 2. le canal thoracique n’est pas visible quand il n’en contient pas. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre xvi, note 5. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1036&cln=5 (Consulté le 08/12/2025) |