| Note [11] | |
Chapitre 3 du livre indiqué, Littré Hip, volume 2, pages 241‑243 : « Et cependant, il en rejaillit, dans le public, une grande défaveur sur toute la profession médicale, à tel point qu’on s’imagine qu’il n’existe réellement pas de médecine ; car, dans les maladies aiguës, les praticiens différeront tellement entre eux que la prescription faite par l’un comme la meilleure sera condamnée par l’autre comme mauvaise. À ce point, on est disposé à comparer la médecine avec l’art des devins : les devins regardent le même oiseau comme de bon augure s’il vole à gauche, comme de mauvais augure s’il vole à droite ; et semblablement, de l’inspection des entrailles ils tirent des inductions différentes suivant les différents cas ; mais d’autres devins ont sur les mêmes choses des avis diamétralement opposés. » Dans son Argument, ibid. page 193, Émile Littré a expliqué l’allusion à Cnide (ancienne ville de Carie, au sud-ouest de l’Anatolie) : « Hippocrate débute par attaquer les médecins cnidiens : il leur reproche de s’attacher à décrire les détails des maladies sans s’occuper des choses importantes à l’interprétation des signes ; d’omettre, dans l’application même de cette interprétation à la thérapeutique, ce qu’il regarde comme essentiel ; et de prescrire trop peu de remèdes, au moins dans les maladies chroniques. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 2e de 6 parties, note 11. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1055&cln=11 (Consulté le 08/12/2025) |