| Note [12] | |
Le traité d’Hippocrate des Fractures n’est pas divisé en plusieurs livres, mais en 48 paragraphes ; la citation de Jean ii Riolan correspond au § 2, pages 417‑423, avec cette note 4 d’Émile Littré, volume 3, page 416‑417 : « Là-dessus Galien dit dans son commentaire : {a} “ Généralement les blessés présentent au médecin le bras dans la position convenable ; mais quelques-uns, par excès de zèle, dépassent le but naturel, qui est l’absence de douleur, pensant que la pronation est une position meilleure ; mais jamais blessé ne présente au médecin la main dans la supination, car cela l’éloigne trop de la position qui ne cause pas de douleur. De leur côté, quelques médecins, à la fois par ignorance et par prétention à l’habileté, adoptent la supination ; et pour cela, ils donnent au bras une position semblable à celle que prennent les archers quand ils décochent une flèche, c’est-à-dire qu’ils le mettent soit dans une supination complète, soit dans une position très rapprochée. ” […] Galien dit que les médecins que blâme ici Hippocrate placent le bras fracturé dans la supination ou dans une position rapprochée de la supination ; mais plus loin […], Hippocrate, blâmant la pratique d’autres médecins, dit qu’ils placent le bras dans la supination : voilà donc deux modes de faire condamnés par Hippocrate, le premier mettant le bras fracturé dans la position d’un archer tirant à l’arc, le second dans la supination. Il en résulte nécessairement que le premier n’est pas relatif à la supination. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 2e de 6 parties, note 12. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1055&cln=12 (Consulté le 08/12/2025) |