Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
2e de 6 parties, note 50.
Note [50]

Sénèque le Jeune dans la lettre citée à Lucilius :

« “Personne ne guérit la folie par des préceptes ; donc ils ne guériront pas davantage la méchanceté. ” {a} C’est assimiler deux choses différentes : en guérissant la folie, nous rendons la santé ; mais en délivrant les esprits des préjugés, on ne lui donne pas de suite le discernement pour bien agir ; le lui donnerait-on, les avis n’en fortifieront pas moins le jugement qu’on doit porter sur ce qui est bien ou mal. Il est encore faux de dire que les préceptes ne servent pas aux hommes en démence : ils ne servent pas seuls, mais ils contribuent à la guérison. Souvent on a vu les menaces, les châtiments contenir les insensés. » {b}


  1. Propos d’Ariston de Chios, philosophe stoïcien du ive s. av. J.‑C.

  2. Traduction française de Charpentier et Lemaistre, 1889.

Ulpien a énoncé le précepte qui précède cet extrait : « La loi a accordé une punition légère pour éduquer. »

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
2e de 6 parties, note 50.

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(Consulté le 08/12/2025)

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