| Note [15] | |
« Douve est le nom vulgaire de deux espèces de renoncules qui croissent dans les marais : grande douve, nom vulgaire de la renoncule langue ; petite douve, nom vulgaire de la renoncule flammule. Le nom de la douve, “ fossé ”, a été sans doute transporté à la douve, plante qui croît dans les douves pleines d’eau, dans les marais » (Littré DLF). Charles Le Noble entendait ici signifier à Jean Pecquet qu’il connaissait bien mieux que lui la maladie ovine qu’il avait rapportée dans l’expérience i de sa Nova Dissertatio (v. sa note [14]). La remarque de Le Noble sur l’anémie des moutons atteints (décoloration des conjonctives) est d’une surprenante pertinence diagnostique, même si elle n’est pas liée à une défaillance de la sanguification hépatique, mais à une consommation du sang (hématophagie) par les parasites. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Observationes de Venis lacteis (1655). 1. Lettre de Charles Le Noble à Jean ii Riolan, première partie, note 15. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1060&cln=15 (Consulté le 09/12/2025) |