| Note [1] | |
Cette entrée en matière n’est intelligible que si le texte de Jean ii Riolan est une leçon qu’il a lue ou aurait voulu lire au Collège de France, dont il avait occupé la chaire d’anatomie, botanique et pharmacie jusqu’au 1er mars 1655 (leçon inaugurale de Guy Patin, son successeur par survivance, v. sa lettre à Charles Spon, datée du lendemain). La coutume était que le professeur royal brodât (en latin) sur le texte qu’il avait préparé sans disséquer devant son auditoire. Il s’agissait donc d’une démonstration anatomique sans cadavre, dont on apprendra plus loin qu’il était censé être celui d’un condamné bien nourri cinq heures avant d’être pendu (v. infra note [10]). Il est extrêmement improbable que Riolan ait jamais lui-même procédé ou même assisté à l’ouverture d’un tel corps à Paris, et bien plus vraisemblable qu’il décrivait à ses auditeurs ce que Charles Le Noble lui avait rapporté dans la seconde partie de sa lettre. Cela renseigne sur la manière dont Riolan enseignait, mais on dirait donc aujourd’hui que sa leçon était virtuelle (ou même usurpée). J’y ai harmonisé les temps de verbes, dont le latin fluctue entre le passé, le présent et le futur. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Observationes de Venis lacteis (1655). 4. Appendice de la lettre de Jean ii Riolan à Charles Le Noble, note 1. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1063&cln=1 (Consulté le 09/12/2025) |