Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
4. Appendice de la lettre
de Jean ii Riolan à
Charles Le Noble, note 3.
Note [3]

Chez l’homme, la dernière valvule veineuse de la base du cou se situe à la terminaison de la veine subclavière, environ un centimètre avant sa jonction avec la veine jugulaire interne, pour former le tronc brachiocéphalique. Quatre travers de doigt (8 centimètres) étaient la longueur approximative de cette veine (un peu plus longue à gauche qu’à droite), depuis la valvule placée à son origine (jonction avec la veine axillaire). Les branches terminales du canal thoracique s’abouchent entre ces deux valvules (à gauche ou des deux côtés). Suivant sa conception non harvéenne de la circulation, Jean ii Riolan pensait que le chyle pouvait descendre de la veine cave supérieure dans l’inférieure, sans entrer dans le cœur.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
4. Appendice de la lettre
de Jean ii Riolan à
Charles Le Noble, note 3.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1063&cln=3

(Consulté le 09/12/2025)

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