Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 12.
Note [12]

Abasourdi par les déclarations de Jean ii Riolan sur les avantages de son incompréhensible circulation du sang, je ne suis pas allé chercher dans Aristote et Platon la source des platitudes qu’il a énoncées sur les vertus du doute et de la recherche.

Le propos qu’il attribuait à Pline m’a toutefois dégrisé car il vient de Celse (préface du livre i de Medicina) :

Itaque ista quoque naturæ rerum contemplatio, quamvis non faciat medicum, aptiorem tamen medicinæ reddit.

[Ainsi aussi cette contemplation des choses de la nature, bien qu’elle ne fasse pas le médecin, le rend-elle plus apte à la médecine].

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 12.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1064&cln=12

(Consulté le 09/12/2025)

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