| Note [1] |
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Les docteurs régents de la Faculté de médecine de Paris rédigeaient très souvent les thèses qu’ils présidaient, laissant aux bacheliers qui les soutenaient le soin de les exposer, puis de répondre comme ils pouvaient au feu, parfois fort nourri, des questions de l’auditoire. Il s’agissait ici d’une Quæstio medica cardinalitiis Disputationibus, c’est-à-dire d’une thèse cardinale (v. note Patin 1/1) qui, comme les deux thèses quodlibétaires, était obligatoirement imprimée (avant sa soutenance). Tout postulant à la licence devait avoir satisfait à ces obligations durant les deux années de son baccalauréat. Son piètre latin ne m’a guère laissé douter que l’auteur en était Pierre de Mercenne, alias Hyginus Thalassius. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Retour de Pierre De Mercenne sur la sanguification dans une thèse de 1661, note 1.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1524&cln=1 (Consulté le 09/12/2025) |