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Retour de Pierre De Mercenne sur la sanguification dans une thèse de 1661

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe. Retour de Pierre De Mercenne sur la sanguification dans une thèse de 1661

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1524

(Consulté le 08/12/2025)

 

Convaincu qu’elles étaient un véhicule essentiel, souple et immédiat du progrès médical, Guy Patin [1] collectionnait avec passion les thèses imprimées dans toutes les universités d’Europe. Sur son incitation posthume, mais sans du tout chercher à être exhaustif, j’ai exhumé une thèse de 1661 où Pierre De Mercenne a prolongé le débat sur la sanguification.

Quatre ans après la mort de Jean ii Riolan et six ans après la publication de ses Responsionnes duæ[2] De Mercenne a rédigé et présidé une question cardinale [1][3][4] qui, bien que son titre soit peu évocateur, montre que la Tempête du chyle n’était pas encore entièrement apaisée au sein de la Faculté de médecine de Paris. J’en ai résumé les cinq articles, en transcrivant et traduisant les passages directement liés au débat sur la sanguification. [5][6]

deo opt. max. vni et trino, virgini deiparæ, et sancto lvcæ orthodoxorum medicorum patrono
QVÆSTIO MEDICA
cardinalitiis disputationibus mane discvtienda
in scholis medicorum, die iovis vii. aprilis,
M. Petro De Mercenne
, Doctore Medico, Moderatore.

Estne Cor sanguinis et animi perturbationum origo ?

[sous la protection de dieu tout-puissant, qui est à la fois unique et triple, de la vierge sa génitrice, et de saint luc, patron des médecins orthodoxes,
QUESTION MÉDICALE
dont la faculté de médecine doit débattre pour les
thèses cardinales le matin du jeudi 7 avril,

sous la présidence de M. Pierre De Mercenne, docteur en médecine.

Le Cœur n’est-il pas à l’origine du sang et des perturbations de l’esprit ?]

  1. Le sang véhicule la chaleur native [7] qui est source de la vie et de la santé corporelle. Il provient de l’endroit unique où a lieu sa formation à partir du chyle, organe qui n’est pas désigné à ce stade de l’exposé. Le sang est un liquide complexe dont les mouvements dans le corps ne sont pas exactement comparables à ceux de l’eau dans une machine hydraulique, [8] si élaborée puisse-t-elle être. La rougeur du sang se constate dès les premiers stades de la vie embryonnaire, avant l’apparition des deux organes primordiaux que sont le cœur et le foie. [2][9][10] Après la naissance cette couleur est due à la coction et fermentation du chyle.

  2. Le cœur est le siège de l’âme et des émotions, [11] qui perturbent les mouvements du sang et des esprits vitaux [12] dans le corps : pâleur cutanée quand ils se retirent dans ses parties internes (émotions déplaisantes), et rougeur dans le cas inverse (émotions plaisantes). L’article se termine sur cette recommandation :

    Optas, qui feliciter natus es, valetudinem semper incolumem ad extremum senium seruare ? Sanguis puritati, ac mediocri copiæ : simulque animi tranquillitati (quæ ejusdem vehementiores motus frænat atque serenat) servandæ perpetuò stude. Sincerum generant alimenta boni succi, victusque tenuis, et sine arte mensa, prætereaque voluptatis, omnium malorum escæ, contemptus. Praua edulia coctu difficilia, variaque, vt porcus Trojanus, et indagines cupediarum per improbam satietatis lasciviam conquisitæ, vitiosum sanguinem cumulant ; maximè si libidinis intemperantia, aut cœli solique insalubritas accesserit.

    [Toi qui as joui d’une heureuse naissance, souhaites-tu demeurer en bonne santé jusqu’à ton extrême vieillesse ? Veille donc à conserver un sang pur et modérément abondant, ainsi qu’un esprit tranquille (ce qui a pour effet de contenir les mouvements trop vifs du sang). Les aliments de bon suc engendrent un sang louable, contente-toi donc d’une nourriture frugale et soigneusement mesurée, au mépris de ceux qui nuisent grandement : les mets dont la digestion est difficile, et diverses gourmandises, comme le Trojanus porcus[3][13] que convoitent les débauchés pour se rassasier malhonnêtement, produisent un sang vicié, surtout si s’y adjoignent la recherche débridée de la jouissance et l’insalubrité du ciel et du sol]. [14]

  3. Cor sapientissimi artificis opus prima est animæ sedes munitissimaque arx vitæ, in quâ ingens naturæ thesaurus reconditur, innatus scilicet ignis, animantium autor et custos : cujus dominatu regium illud viscus membrorum omnium calidissimum constituitur ; ita ut immissum intus digitum penès exurat. Quidquid habent spiritus et caloris cæteræ partes, è vivifici hujus fontis perenni influxu hauriunt, quo si vel momento careant ventriculus et jecur, omnis simul in ijs chylium et sanguinem concoquendi virtus perit. Sanguis in cordis sinubus nativo calore dilatatus et concepto spiritu majorem locum occupans pulsum facit, unde angustiarum impatiens è corde emissus eidemque vicissim redditus alternos habet recursus ex arterijs in venas, per quas rivuli in morem, redit ad cor è pulmonibus, cerebro, ventre inferiore, extremis artuum apicibus, totoque carnium ambitu. Hoc mirabili et perpetuo circuitu, quem valvularum situs et vasorum vincula demonstrant, sanguis et purissimus perfectissimusque evadit, et necessario impulsu velut siphonibus injectus, nutriendis partibus agglutinatur, et simul à summæ redundantiæ, extinctionisque, aut putredinis ac concretionis periculo vindicatur, in quod ignavo situ torpens, immotusque brevi incideret. Proxima sanguinis materia chylus è ventre ad thoracem promanat, mediâ fermè et meliore sui parte, scilicet cui propter tenuitatem et puritatem ascencus facilior. Lacteæ mesenterij venæ candido isto succo turgidæ ad receptaculum quoddam simul omnes coëunt, quod in homine lumborum vertebris innititur, constatque pluribus sparsim glandosi corporibus, prostatas et vesiculas semen asservantes æmulantibus : in brutis verò ex pellucidissima ac tenuissima membranula, cyprini vesiculæ instar, oblongo situ inter musculos psoas collocata conflatur ; ex quo quidem receptaculo prope diaphragma, venulæ duæ (interdum unica prodit) Aortæ trunco affixæ ac per medium spinæ latus decurrentes, sursum in vnum canalem corrivant, qui in subclaviam vel axillarem sinistram inseritur : (in quibusdam tamen illæ hinc et inde porrectæ etiam in dextram desinunt ; unde per tria quatuorve ostiola guttatim in subclaviam stillans chylus ibi plurimo sanguini ad venæ cavæ superioris truncum remigranti permisceri incipit ; quo tunc absorptus, ideóque simili tinctus rubore, statim ad cor illabitur ; ut humida cibi potusque materia, quâ totus adhuc diluitur, velut aquæ affusione sanguinis æstum in ipso foco temperet, illiusque nimiam effervescentiam, cordis motum interturbantem, arceat atque impediat. Hinc nullius non ira, luctusque, tristitia, et omnis ardor animi, quo universum corpus concalescit, cibo mollitur. Quid adhuc te suspensum tenet dubia experientiæ fides ? Lubet candidul et lacteum chylum in corde oculis cernere ? Incisas subclavias et cavam sanguine prorsus spongiâ exhauri, ac bene pasti animalis abdomen distensumque chylo receptaculum tunc manu comprime ; hinc chylum è dextro cordis ventriculo, salientis aquæ instar magnâ copiâ effundi tam manifestò comperies, vt cochleari excipi, gustuque internosci facilè possit.

    [Le cœur, œuvre du très avisé créateur, est le siège premier de l’âme et la citadelle très solidement fortifiée de la vie. Il abrite le feu inné qui est l’auteur et le gardien des êtres animés, et l’immense trésor de la nature. Par son pouvoir absolu, elle a établi ce viscère royal comme le plus chaud de tous, à tel point qu’un doigt qu’on y a introduit s’en trouve presque brûlé. C’est de cette perpétuelle et vivifiante source que les autres parties du corps puisent tout ce qu’elles possèdent de chaleur et d’esprit ; et si elle fait défaut, ne serait-ce qu’un moment, à l’estomac [15] et au foie, ils perdent leur pouvoir d’élaborer le chyle et le sang. Dilaté par la chaleur native dans les cavités du cœur, le sang en occupe le plus grand espace et, après qu’il a reçu l’esprit vital, [16] provoque leur battement ; incapable de demeurer à l’étroit, le sang est alors éjecté dans les artères, en même temps qu’y pénètre celui qui est ramené par les veines et y a été ralenti, venant des poumons, [17] du cerveau, de l’abdomen et des extrémités des membres, soit de toute l’étendue des chairs. Cet admirable circuit permanent, que démontrent la disposition des valvules veineuses [18] et les expériences de ligatures vasculaires, permet de produire un sang absolument pur et entièrement achevé, que l’impulsion requise, comparable à celle que procurent les siphons, [19] envoie nourrir les parties du corps ; bien qu’il soit compact, il est ainsi à l’abri des dangers de surabondance et d’arrêt, ou de putréfaction et de coagulation, [20] auxquels il serait rapidement exposé s’il s’immobilisait ou stagnait trop longtemps en certains endroits. La moitié et la meilleure partie du chyle [21] dont la matière est la plus voisine du sang, passe du ventre dans le thorax, car c’est celle dont la finesse et la pureté sont les plus propices à une telle ascension. Les veines lactées du mésentère[22] remplies de ce suc blanc, convergent toutes vers un réservoir : chez l’homme, [23][24] il s’appuie sur les vertèbres lombaires et consiste en plusieurs corps glanduleux épars, qui ressemblent aux vésicules séminales dont la fonction est de conserver le sperme ; chez les bêtes, [25] le réservoir se présente sous la forme d’une petite membrane, très fine et transparente, de forme oblongue, comparable à la vessie natatoire de la carpe, [26] qui s’enfle entre les muscles psoas, où elle est située. De là, près du diaphragme, naissent deux petites veines (mais parfois il n’y en a qu’une seule), [27] attachées au tronc de l’aorte, [28] qui montent sur les flancs du rachis avant de se rejoindre, pour former un canal unique qui va s’insérer dans la veine subclavière ou axillaire gauche [29] (mais chez certains animaux il en naît des rameaux qui se terminent aussi dans la droite), par l’intermédiaire de trois ou quatre petites embouchures, d’où le chyle s’écoule goutte à goutte dans la susdite veine et se mélange aussitôt à la grande quantité de sang qu’elle ramène dans le tronc de la veine cave supérieure ; [30] et ce faisant, il adopte la couleur du sang et s’écoule immédiatement vers le cœur. Cela permet à la matière humide de la boisson et des aliments, qui était jusque là diluée dans le chyle, de modérer la chaleur du sang à l’endroit même où il le rejoint, comme si de l’eau y était ajoutée, de manière à empêcher que son ardeur excessive ne perturbe le mouvement du cœur. C’est ainsi que la nourriture atténue chacune des émotions, comme la colère, le chagrin ou la tristesse, qui échauffent la totalité du corps. Y a-t-il encore quelque chose qui te fasse douter de la solidité de cette expérience ? Te plairait-il de voir indiscutablement du chyle blanc et laiteux dans le cœur ? Chez un animal qui a été bien nourri au préalable dont l’abdomen est enflé de chyle, incise donc les veines subclavières et cave supérieure, éponge le sang qui s’en répand, et comprime ensuite de ta main le réservoir : tu verras alors une grande abondance de chyle sortir, comme un jet de lait, dans le ventricule cardiaque droit, [31] et ce si manifestement que tu pourras le recueillir dans une cuiller et facilement en reconnaître le goût]. [4][32][33][34][35]

  4. Antiqvo sanguinis conficiendi munere jecur abdicari non potest, nec propter lacteas thoracicas, nec propter Lymphatica vasa, ullave recentiorum inventa ; fixa enim et immutabilis natura est, ut pote æternæ legi addicta. Agit illa sæpe miris et occultis modis, qui licet nobis ignoti, non ideo nulli sunt. Plures tamen vias chylo ad hepar deriuando hæc rerum Domina patefecit ; primùm quidem in ventriculo, in quo chyli citiùs elaborati distributio incipit per venas sanguinem ad portam referentes, vt ex isto cibi potusque promptuario Lien, adulterinum hepar, aqueam chyli portionem per vas breve excipit et in sanguinem dilutæ fæci similem, seu melancholicum, subigit. Perseverat deinde in intestinis, sed bipartitò, chyli anadosis ; tenuior adhuc candidus lacteas perreptat : crassior mesentericas venas subit, in ijsque, velut in subclavijs, statim rubet permixtus sanguini ex socijs arterijs refluo, unde simul in jecur asportatus, ibi secreto rejectoque bilis purgamento, non transcolatur solùm, sed etiam alteratur peculiari modo et in sanguinem vertitur non omni ex parte elaboratum, qui demum per cavam ad cor, venarum et arteriarum principium, revolutus ac multoties recoctus, tandem in hoc principe omnium viscere summam ultimamque perfectionem invenit. Hinc magnum conficiendi sanguinis opus repente non sit unâque aggressione, neque ab uno naturali instrumento totam suam expolitionem acquirit. Hanc apparant multùmque promovent Hepar et Lien : venæ et arteriæ juvant : cor absoluit ; seu potius idem nativus calor velut arte quadam ignem moderante modò auctior, modò remissior, in varijs hisce organis ac vasis ad unum finem constructis et sibi invicem aptatis, varios concoctionis ac perfectionis gradus sanguini subinde imprimit. Sic plantarum succus non in singulari quadam parte, sed in radice, trunco, ramis et fructu : ut vinum non in solis uvis, sed in integra vite generatur. Præter perennem ac reciprocum in vasis fluxum et refluxum, cujus ope ad communem conficiendi sanguinis usum conspirant omnia viscera, tum supra, tum infra diaphragma, alius in sanguine motus observatur, non perpetuus quidem, sed procellis quietum amnem impellentibus similis, quo perturbationes, à quibus patitur anima, in corpore concitantur et aliquandiu foventur. Hic à solo corde principium ducit, quod nisi se se contrahat aut dilatet, sanguis odio, mœrore ac metu, ad corporis centrum revocari : aut amore, lætitiâ, ac desiderio, ad superficiem erumpere nullo alio naturali impulsu potest : ut eamobrem omnis animi commotio cordis et arteriarum pulsum necessariò immutet.

    [L’antique charge de fabriquer le sang ne peut être ôtée au foie ni par les lactifères thoraciques, ni par les vaisseaux lymphatiques, [36] ni par quelque récente découverte que ce soit, car la nature est soumise à une loi éternelle et immuable. [37] Elle agit souvent par des moyens merveilleux et cachés, que nous ignorons, mais qui n’en existent pas moins. Cette maîtresse de toutes choses nous met pourtant sous les yeux plusieurs voies par où le chyle est conduit dans le foie. La première se situe dans l’estomac, où le chyle est d’abord élaboré [5][38] et commence aussitôt à se distribuer en empruntant les veines qui dépendent de la porte : [39] par le vas breve[40] la rate, qui est comme un foie bâtard, [41] tire de ce magasin de la nourriture et de la boisson, la portion aqueuse du chyle ; semblable à un sédiment dilué et de nature atrabilaire, elle est injectée de force dans le sang. [42] Le chyle poursuit ensuite son chemin mais sa digestion le divise en deux portions : la plus fine reste blanche et se glisse dans les lactifères ; la plus épaisse gagne les veines mésaraïques [43] où, comme dans les subclavières, elle rougit aussitôt en se mélangeant au sang qui y coule, venu des artères homonymes, [44] puis elle est transportée avec lui vers le foie où ce chyle, après avoir été purgé de sa bile, [45] qui en est séparée et rejetée, est non seulement filtré, mais transformé de manière particulière pour devenir un sang qui n’est pas encore entièrement parfait, et emprunte la veine cave inférieure [46] pour gagner le cœur, principe des veines et des artères ; et après avoir été recuit maintes fois en accomplissant de nombreuses circulations, il acquiert finalement son ultime perfection dans ce plus important de tous les viscères. C’est ainsi que l’opération essentielle de sanguification ne s’accomplit ni d’un seul coup ni dans un seul organe en vue d’aboutir à un produit parfaitement achevé : ce sont le foie et la rate qui préparent et développent le sang, les veines et les artères qui l’aident, et le cœur qui lui confère sa perfection ; ou bien plutôt, c’est la même chaleur native qui, comme si elle possédait l’art de moduler le feu, tantôt plus fort, tantôt plus faible, permet au sang de franchir les stades successifs de sa coction et de son raffinement, dans ces divers organes et vaisseaux, qui ont été conçus pour œuvrer ensemble dans ce seul but. Ainsi la sève des plantes n’est-elle pas élaborée en une seule de leurs parties, mais dans leurs racines, leur tronc, leurs rameaux, puis leur fruit ; et le vin n’est-il pas produit dans les seuls raisins, mais dans la totalité du plant de vigne. Outre le mouvement perpétuel et réciproque de flux et reflux dans les vaisseaux, tous les viscères situés tant au-dessous qu’au-dessus du diaphragme contribuent à la formation du sang. [6] On observe qu’il est encore animé d’un autre mouvement, lequel est intermittent, semblable aux vents violents qui agitent une eau calme : ce sont les perturbations dont souffre l’âme, et qui remuent le corps en l’enfiévrant parfois ; cela tire son origine du cœur seul car, sans la réduction ou l’expansion de sa capacité, aucune autre impulsion ne rendrait le sang capable de se ramasser au centre du corps sous l’effet de la haine, du chagrin et de la crainte, ou de se répandre à sa périphérie sous l’effet de l’amour, de la joie et du désir ; et voilà comment toute émotion de l’esprit modifie obligatoirement le battement du cœur et des artères].

  5. Sans reparler du chyle, mais après avoir résumé ce qui a été exposé sur la prééminence du cœur et du sang dans le développement et la nutrition du corps, et sur les modifications de leurs mouvements conjoints sous l’influence des émotions, le dernier article répond positivement à la question posée :

Est igitur Cor sanguinis et animi Perturbationum origo.

Afferebat Lutetiæ franciscus sorand, Vnellus Bellesmius,
et Scholarum Archidiaconus, A.R.S.H. M. DC. LXI
.

[Le cœur est donc à l’origine du sang et des perturbations de l’esprit.

Soumise par françois sorand[7][47] natif de Bellême dans le Perche,
archidiacre des Écoles, [48] en la 1661e année de la rédemption du salut humain].


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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