Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre iii, note 4.
Note [4]

Le septum interventriculaire, épaisse cloison qui sépare les ventricules droit et gauche, n’est normalement jamais perforé. Le sang ne peut sortir du ventricule droit que par l’artère pulmonaire (« veine artérieuse »), qui est pourvue d’une valve pulmonaire, composée de trois valvules, dites semi-lunaires ou sigmoïdes (pour leur ressemblance avec un sigma grec minuscule, σ, quand elles sont fermées).

Les communications interventriculaires, par défaut du développement embryonnaire, signent toujours une cardiopathie congénitale complexe. Leur survenue au cours de la vie peut néanmoins être une rare complication de la nécrose (infarctus myocardique) ou de l’infection (endocardite) du cœur.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre iii, note 4.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0023&cln=4

(Consulté le 08/12/2025)

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