| Note [24] | |
Dans les deux cas, le tube, ouverture en haut, avait été rempli de mercure jusqu’à 7 pouces de son extrémité supérieure. Dans le premier cas, le remplissage du tube avait été complété par de l’eau ; dans le second cas, on avait simplement laissé les 7 pouces d’air qui s’y trouvaient. Après oblitération digitale, retournement et plongée dans la cuve, par comparaison avec un tube entièrement rempli de mercure (dont le niveau se stabilise à 27 pouces), la colonne de mercure avait baissé de 6 lignes (un demi-pouce) avec l’eau, mais de 7 pouces (14 fois plus) avec l’air. Si on remplace l’« élasticité » par la « pression », Jean Pecquet (ou Étienne Noël,) constatait ici les effets de ce qui allait devenir la loi de Boyle-Mariotte (v. supra note [1]) : la moindre montée du mercure est due à l’air contenu dans la partie supérieure du tube barométrique, qui équilibre la pression atmosphérique en ajoutant sa propre pression à celle de la colonne de mercure (v. supra note [22]). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre viii, note 24. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0028&cln=24 (Consulté le 08/12/2025) |