Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre viii, note 25.
Note [25]

Pour conclure ses quatre relations expérimentales, le scrupuleux Jean Pecquet remarquait que la température extérieure influence la hauteur de la colonne de mercure du baromètre, qui réagit aussi comme un thermomètre (Furetière) :

« Instrument qui sert à connaître la température d’un bain, les degrés de la chaleur, ou fraîcheur de l’air. {a} Il est composé d’un tuyau de verre fort délié {b} et scellé hermétiquement, à l’extrémité duquel il y a une boule pleine d’une liqueur colorée, laquelle monte ou descend dans le tuyau, suivant que l’air qui y reste enfermé se raréfie et se condense ; {c} et on connaît les degrés de cette chaleur ou fraîcheur, par des divisions qui sont marquées sur une platine sur laquelle on pose le tuyau. »


  1. Les instruments permettant la mesure de la température corporelle n’ont été conçus que dans la seconde moitié du xixe s.

  2. Trés fin.

  3. Autrement dit, « se dilate ou se contracte » : comme Furetière, Pecquet et ses contemporains semblaient croire que ces variations affectaient l’air dispersé dans le vide imparfait du haut de l’appareil ; on sait maintenant qu’elles affectent sa « liqueur » (son liquide), c’est-à-dire le mercure dans le cas du baromètre.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre viii, note 25.

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(Consulté le 08/12/2025)

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