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Atmosphère (Furetière) : « partie de l’air qui est chargée de vapeurs, ou de nuages, et qui n’a pas la pureté de la région éthérée. C’est ce qui cause la réfraction de la lumière des astres. : la Lune paraît plus grosse à son lever à cause des vapeurs de l’atmosphère. Ce mot est grec et signifie “ globe de vapeurs ”. » L’éther (æthèr dans l’ancienne orthographe), ou substance éthérée, est la « matière liquide et très subtile qui occupe l’espace immense qui est au-dessus de l’air jusqu’aux astres les plus élevés, ou jusqu’aux extrémités du monde. […] Les Grecs entendaient par ce mot les cieux distingués des corps lumineux » (Trévoux) ; il « signifie inflammation, splendeur, telle qu’on attribue à la substance de ces petits corps qu’on croit être enflammés » (Furetière). René Descartes recourait à l’éther, qui comblait tous les interstices entre les objets (incluant les planètes), pour nier l’existence naturelle du vide (v. note [1], Dissertatio anatomica, chapitre ix). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre viii, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0028&cln=4 (Consulté le 08/12/2025) |