| Note [5] | |
Une maîtrise ès arts et trois années révolues d’études préliminaires (quatre inscriptions) étaient le minimum exigé par la Faculté de médecine de Paris pour y être candidat au baccalauréat. Il arrivait aux doyens de mentionner les noms des étudiants à qui la Faculté refusait de s’y présenter (pour leur mauvaise conduite ou l’insuffisance de leurs titres). Je n’ai vu celui de Jean Pecquet dans aucun des Commentaires F.M.P. (tome xiii) rédigés pour les baccalauréats de 1644 (décanat de Michel de La Vigne), 1646 (Jean Merlet), 1648 (Jacques Perreau) et 1650 (Jean Piètre). Ce que disait ici Jean Pecquet de sa maîtrise contre les calomnies de Jean ii Riolan (v. infra note [9], notule {e}) pourrait mener à supposer (mais je suis très loin de le croire) que les examinateurs du baccalauréat parisien en avaient contesté l’authenticité, ce qui l’aurait contraint à partir se faire graduer ailleurs, en s’inscrivant à l’Université de médecine de Montpellier. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Nova de thoracicis lacteis Dissertatio (1654) Épître dédicatoire, note 5. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0040&cln=5 (Consulté le 08/12/2025) |