Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre ii, note 13.
Note [13]

« “ Étant jeunes, nous pouvons apprendre, nous pouvons tourner vers le bien un esprit encore souple et docile ; parce que cet âge est propice aux travaux, propice à agiter l’intelligence par l’étude. ” […]  “puis viennent les maladies et la triste vieillesse. ” {a} “ Toute vigne n’admet pas la greffe : si le cep est vieux ou ruiné, il rejettera le drageon, ou ne pourra pas le nourrir. ” » {b}


  1. Virgile, Géorgiques, livre iii, vers 66‑67 :

    Optima quæque dies miseris mortalibus ævi prima fugit ; subeunt morbi tristisque senectus.

    [Pour les misérables mortels, les meilleurs jours de la vie sont les premiers à fuir ; puis viennent les maladies et la triste vieillesse].

    Hyginus Thalassius a plus haut emprunté à la Lettre cviii à Lucilius, où Sénèque le Jeune commente le premier des deux vers de Virgile, en se demandant Quare optima ? [Pourquoi « les meilleurs » ?], avec cette réponse :

    [Parce qu’étant jeunes, nous pouvons apprendre, nous pouvons tourner vers le bien un esprit encore souple et docile ; parce que cet âge est propice aux travaux, propice à agiter l’intelligence par l’étude].

  2. Sénèque le Jeune, Lettre cxii à Lucilius.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre ii, note 13.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0051&cln=13

(Consulté le 08/12/2025)

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