Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
1. Préface, note 3.
Note [3]

Tout ce qu’on sait de Pereycus (Peiraikos ou Piræïcus), autre peintre grec antique, vient de Pline l’Ancien : {a}

Namque subtexi par est minoris picturæ celebres in penicillio, e quibus fuit Pyræïcus : arte paucis postferendus : proposito, nescio an destruxerit se : quoniam humilia quidem sequutus, humilitatis tamen summam adeptus est gloriam. Tonstrinas, sutrinasque pinxit, et asellos, et obsonia, ac similia.

« C’est ici le lieu d’ajouter ceux qui se sont rendus célèbres dans le pinceau par les ouvrages d’un genre moins élevé. De ce nombre fut Piræïcus, inférieur à peu de peintres pour l’habileté. Je ne sais s’il s’est fait tort par le choix de ses sujets : toujours est-il que, se bornant à des sujets bas, il a cependant, dans cette bassesse, obtenu la plus grande gloire. On a de lui des boutiques de barbier et de cordonnier, des ânes, des provisions de cuisine, et autres choses semblables. » {b}


  1. Vnote Patin 5/64.

  2. Histoire naturelle, livre xxxi, chapitre xxxvii, Littré Pli, volume 2, pages 480‑481.

La suite fait comprendre que Jean ii Riolan se comparait flatteusement à Nicias, mais visait Jean Pecquet en citant Pereycus.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
1. Préface, note 3.

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(Consulté le 08/12/2025)

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