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Sans prendre la peine de le dire, Jean ii Riolan parle ici de la confluence entre les canaux thoraciques et les veines de la base du cou. {a} Sous la plume de Jean Pecquet, le mot « gouffre », gurgitem, figure dans l’antépénultième paragraphe du chapitre ii des Experimenta nova anatomica (page 6) : Εκβολας noto pronas oculis, et spectantibus manifestas scaturigines ; foraminula scilicet, paulò infra Iugulares venas, et axillarium cataractas, numerosis ostiolis hiscentia. Sed et Iugularium illic valvulas observo ruituro in cordis gurgitem Chylo faciles ascensu penitus interdicere. V. note Patin 18/192 pour l’idée que Riolan se faisait de la circulation du sang, dont le sens s’inversait plusieurs fois par jour dans les veines (centripète et centrifuge, en alternance), en particulier dans le réseau de la veine porte. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Première Responsio (1652) aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1651). 2. Critique des chapitres i‑v des Experimenta nova anatomica, note 8. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1001&cln=8 (Consulté le 08/12/2025) |