Les deux références fournies par William Harvey émettent des doutes sur l’interprétation des lactifères mésentériques de Gaspare Aselli, mais je n’y ai pas lu d’affirmation catégorique sur leur totale absence chez certains animaux : {a}
- De Secundo-Quæsitis per Epistolas a Claris Viris, ardua, varia, pulchra, et nobilia quæque petentibus in Madicina, Philosophia, Theologia, Mathesi, et alio quovis eruditionum genere, Responsa Fortunii Liceti Genuens… [Second tome des Lettres de Fortunio Liceti, {b} natif de Gênes, répondant à de brillants personnages qui lui ont posé des questions ardues, variées, belles et nobles ayant trait à la médecine, la philosophie, la théologie, les mathématiques et à tout genre de savoir…], {c} chapitre xvi (page 83), Resp. Liceti ad Quæsitum de venis lacteis Asellii, propriis chyli ductibus accurata dissertatio [Réponse de Liceti à une question sur les veines lactées, dissertation soigneuse sur les canaux propres du chyle] adressées à Johann Vesling ; {d}
- De Mesenterio et vasis mesaraicis venisque lacteis [Le mésentère, les vaisseaux mésaraïques et les veines lactées] est le titre du chapitre i, livre iii, 3e partie de la Practica Medicina [Médecine pratique] de Daniel Sennert {e} (Operum tomus iii, Paris, 1641, pages 204‑206). {f}
- Ces textes conviennent seulement que les lactifères ne sont visibles que par intermittence dans le mésentère des animaux.
- V. note Patin 4/63.
- Udine, Nicolaus Schirattus, 1646, in‑4o de 389 pages.
- V. note [39], Responsio ad Pecquetianos, 5e partie, pour l’extrait d’une lettre de Johann Vesling où il disait avoir observé les lactifères thoraciques avant 1649.
- V. note Patin 21/6.
- V. note Patin 12/44.
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