Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xiii, note 8.
Note [8]

Francisci Baronis de Verulamio, Vice-Comitis Sancti Albani, Historia Vitæ et Mortis… [Histoire de la vie et de la mort, par le baron Francis de Verulam, vicomte de St Albans…], {a} loc. cit., page 391, sur les animaux qui continuent à bouger après qu’on les a mis à mort :

At magis certa de Homine, qui eo Supplicij genere (quod diximus) euisceratus, postquàm Cor auulsum penitùs esset, et in Carnificis Manu, tria aut quatuor Verba Precum, auditus est proferre

[Le fait est bien plus certain encore pour cet homme qui subit le supplice d’éviscération (comme on dit chez nous) : {b} alors que le bourreau tenait dans sa main le cœur qu’il lui avait arraché, on l’entendit prononcer trois ou quatre mots de prière]. {c}


  1. Vnote Patin 50/8129 pour ce livre (Londres, 1623) et Francis Bacon, son auteur.

  2. Quartering en anglais : mise à mort réservée aux coupables du crime de haute trahison.

  3. Thomas Bartholin choisissait mal sa comparaison : peut-être un homme est-il capable de murmurer quelques mots après qu’on lui a arraché le cœur de la poitrine, mais sûrement pas après qu’on lui a coupé la tête.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xiii, note 8.

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(Consulté le 10/12/2025)

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