Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xvii, note 6.
Note [6]

V. supra note [3] pour ce chapitre d’Hermann Conring qui se termine par ce paragraphe (pages 123‑124) :

Cæterum fellis materiam proximam unicamque non esse chylum, jam satis est forte ostensum. Quin tamen ubi cibi sunt assumti dulces, pingues, uno verbo calidi et sicci, aut jecur caleat plus justo, non aliquid fellis ex chylo generetur interdum, non videtur esse quur debeat negari. Nos tantum probavimus neque semper necessario fel in omni sanguinis ex chylo coctione secerni, sed aliam ejus naturalem esse originem, quam vulgo est persuasum

[Il a peut-être d’ailleurs été suffisamment montré que le chyle n’est pas le précurseur immédiat et exclusif de la bile. Il semble donc indéniable que quand sont consommés des aliments doux, {a} gras, en un mot chauds et secs, ou quand le foie s’échauffe outre mesure, il arrive que le chyle engendre un peu de bile. {b} Nous avons non seulement prouvé que le chyle se sépare nécessairement de la bile lors de toute coction du sang, mais aussi que son origine naturelle est différente de ce qu’on pense communément].


  1. Ni salés ni acides, et volontiers sucrés.

  2. Propos repris ici par Thomas Bartholin.

Vnote Patin 2/66 pour une définition du tempérament bilieux.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xvii, note 6.

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(Consulté le 08/12/2025)

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