| Note [5] | |
Comme on pouvait le craindre dès le début (v. supra note [2]), à vouloir expliquer en même temps et en abrégé ce qu’on voit chez le chien et chez l’homme, Thomas Bartholin a manqué de précision et de clarté, au risque de décourager le lecteur, même avec l’aide d’une traduction fort bienveillante. Pour l’essentiel, sa description correspond à ce qu’on observe lors d’une vivisection canine, c’est-à-dire à ce que Jean Pecquet avait beaucoup plus brillamment publié dans les trois magistrales dissections de ses Experimenta nova anatomica. Les ligatures des lactifères n’ont pas du tout la même efficacité chez un animal à l’agonie et sur un cadavre humain, même mort depuis moins d’une heure. Tout avait donc dû être beaucoup moins évident et convaincant à l’autopsie des deux pendus de Copenhague ; mais Bartholin ne pouvait pas en convenir car c’est en elle que résidait toute l’originalité de son Historia anatomica. |
|
| Imprimer cette note |
|
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre xx, note 5. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1040&cln=5 (Consulté le 08/12/2025) |