| Note [14] | |
Jean ii Riolan brodait sur un passage du chapitre iii, sur les muscles de la main, dans le livre indiqué (Daremberg, volume 1, pages 173‑174) : « Je voulais poursuivre le présent traité sans faire mention de ceux qui se sont trompés, j’avais même formé ce projet en commençant ; mais dans l’exposition de ce sujet, j’ai craint que mes futurs lecteurs, en me voyant en dissentiment avec les autres anatomistes, ne viennent à supposer que c’est moi qui suis dans l’erreur, et non pas eux ; car il est plus raisonnable, ce me semble, de supposer un seul individu que tout le monde dans l’erreur. Cette opinion se formera encore plus volontiers chez les personnes qui ne sont pas du reste familiarisées avec nos autres traités d’anatomie, dans lesquels, après avoir indiqué en quoi nos prédécesseurs s’étaient trompés dans la dissection, nous avons encore expliqué les causes de leurs erreurs, causes qui entraînent dans les mêmes fautes ceux qui voudront disséquer s’ils ne se tiennent pas en garde. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 2e de 6 parties, note 14. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1055&cln=14 (Consulté le 08/12/2025) |