Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties, note 55.
Note [55]

Mes notes [18] et [19] sur le chapitre iii de la Brevis Destructio ne sont pas entièrement et sûrement venues à bout de ce que Jean ii Riolan appelait ici la « satire » d’Hyginus Thalassius sur ses « gloses » (pages 200‑201) :

« Je ne dépenserai pas mon encre à critiquer les futiles gloses dont il {a} a usé pour s’efforcer de flétrir la brillante épître du très distingué et aimable M. Jacques Mentel ; en quoi notre ancien supercilium subduxit, barbam demisit, ut in grammaticis nodos nectat, {b} mais ne fait qu’y perdre son temps. At turpis res elementarius senex, {c} dit Sénèque. »


  1. Jean ii Riolan.

  2. « il fronce les sourcils et se laisse pousser la barbe pour chicaner sur la grammaire » (avec incertitude sur ma traduction de la fin).

  3. « C’est chose honteuse qu’un vieillard écolier ».

Ce verbiage d’Hyginus Thalassius semblait avoir plongé Riolan dans la même perplexité que moi, souhaitant, mais en vain, que Mentel eût répondu à ses « gloses » (sur la sanguification cardiaque) dans la version révisée en 1654 de sa lettre à Jean Pecquet. Riolan n’en reprenait que la référence à Sénèque (épître xxvi à Lucilius) en la prolongeant pour montrer qu’elle était mal choisie :

« Y a-t-il donc un âge où on cesse d’apprendre ? Non bien sûr : on peut étudier toute sa vie, mais non pas apprendre les rudiments à tout âge ; c’est chose honteuse et ridicule qu’un vieillard écolier ; il faut amasser dans la jeunesse le savoir dont on doit user plus tard. »

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties, note 55.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1056&cln=55

(Consulté le 08/12/2025)

Licence Creative Commons