| Note [55] | |
Mes notes [18] et [19] sur le chapitre iii de la Brevis Destructio ne sont pas entièrement et sûrement venues à bout de ce que Jean ii Riolan appelait ici la « satire » d’Hyginus Thalassius sur ses « gloses » (pages 200‑201) : « Je ne dépenserai pas mon encre à critiquer les futiles gloses dont il {a} a usé pour s’efforcer de flétrir la brillante épître du très distingué et aimable M. Jacques Mentel ; en quoi notre ancien supercilium subduxit, barbam demisit, ut in grammaticis nodos nectat, {b} mais ne fait qu’y perdre son temps. At turpis res elementarius senex, {c} dit Sénèque. » Ce verbiage d’Hyginus Thalassius semblait avoir plongé Riolan dans la même perplexité que moi, souhaitant, mais en vain, que Mentel eût répondu à ses « gloses » (sur la sanguification cardiaque) dans la version révisée en 1654 de sa lettre à Jean Pecquet. Riolan n’en reprenait que la référence à Sénèque (épître xxvi à Lucilius) en la prolongeant pour montrer qu’elle était mal choisie : « Y a-t-il donc un âge où on cesse d’apprendre ? Non bien sûr : on peut étudier toute sa vie, mais non pas apprendre les rudiments à tout âge ; c’est chose honteuse et ridicule qu’un vieillard écolier ; il faut amasser dans la jeunesse le savoir dont on doit user plus tard. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 3e de 6 parties, note 55. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1056&cln=55 (Consulté le 08/12/2025) |